Vous avez croisé ce scooter trois-roues et vous vous demandez s’il tient vraiment ses promesses ? Le Yamaha Tricity 300 revient sur le devant de la scène au Japon avec des nouveautés qui suscitent l’intérêt. Entre innovation technique, promesse de stabilité et look discret, la marque aux diapasons tente de séduire les citadins exigeants…
Pour le meilleur ou pour le pire ? Voici un état des lieux détaillé ????
2024 : des ajustements sans changement majeur
Les nouvelles couleurs du Yamaha Tricity 300
Concernant le Tricity 300, Yamaha ne modifie pas la formule, mais elle l’adapte avec régularité. Cette fois, en plus d’actualiser la machine pour respecter la dernière norme Euro5+, la marque ajoute deux nouveaux coloris : White Metallic 6 et Pastel Dark Gray.
Cette touche subtile se démarque : rien de voyant, juste ce qu’il faut pour rester sobre et moderne en circulation urbaine. Cette approche séduira ceux qui préfèrent la discrétion, même si une édition plus dynamique aurait été appréciée.
Évolutions techniques : un moteur plus propre
La norme Euro5+ impose aujourd’hui des contraintes à toutes les motorisations récentes. Yamaha a donc légèrement modifié l’échappement du Tricity 300 pour réduire les émissions, sans transformer la mécanique.
Le résultat ? Un scooter un peu plus lourd (+1 kg environ), mais aucune modification notable dans les performances ou la conduite. Les chiffres restent constants et l’équilibre général du modèle demeure inchangé.
Plateforme LMW : une technologie dédiée à la sécurité
Comprendre le Leaning Multi-Wheel (LMW)
Le châssis LMW (Leaning Multi-Wheel) constitue la signature technique propre à Yamaha. Plus précisément, le Tricity 300 (ainsi que ses versions 125 et 155) repose sur un système comportant deux roues avant inclinables. Ce dispositif autorise le conducteur à se pencher comme sur une moto classique tout en bénéficiant d’une stabilité accrue.
Cette singularité offre une solution équilibrée : le Tricity conserve la sensibilité du pilotage moto sans les désagréments liés à l’équilibre précaire à l’arrêt ou sur sol glissant. En résumé, plus de sûreté sans sacrifier le plaisir de s’incliner en virage.
Les avantages et inconvénients des trois roues
- Adhérence renforcée, notamment sur sol mouillé ou pavé.
- Maniabilité maintenue, sans lourdeur en courbe.
- Freinage plus fiable, même lors d’évitements brusques.
- Poids plus élevé qu’un scooter deux-roues classique.
- Contraintes ponctuelles pour le stationnement (gabarit à prendre en compte).
Ce modèle propose une porte d’entrée intéressante pour celles et ceux qui hésitent à choisir une moto. En outre, la conduite du Tricity 300 s’autorise avec un permis B accompagné d’une formation, ce qui étend le public visé.
Conduite et ergonomie : quelles sensations en usage quotidien ?
Puissance et confort à bord
Doté d’un moteur de 300 cm³, le Tricity permet de se déplacer librement en milieu urbain. Il roule aisément sur le périphérique, s’insère avec assurance et reste stable même en duo.
La position haute et la selle confortable limitent la fatigue.
L’autonomie permet d’enchaîner une semaine de travail : environ 300 km entre deux pleins, à condition d’éviter les accélérations trop fréquentes. Par ailleurs, le coffre sous la selle offre suffisamment d’espace pour un casque intégral et un sac d’ordinateur.
Standing Assist : une aide précieuse à l’arrêt
Un vrai point fort du Tricity 300 réside dans le système Standing Assist. Activé d’une simple action, il garde le scooter parfaitement vertical à l’arrêt ou en stationnement.
Ce dispositif évite les risques liés au déséquilibre, même sur pente ou sol irrégulier.
Ce système s’avère efficace en centre-ville, notamment lors d’arrêts fréquents ou de manœuvres complexes. Il constitue un atout notable pour renforcer la confiance lors des déplacements quotidiens.
Les trois-roues urbains : une tendance durable ou un simple phénomène ?
Influence sur la mobilité en ville
Ce type de scooter n’est plus une innovation isolée dans les grandes villes. La présence croissante des trois-roues dans les parkings des métropoles traduit une démocratisation liée à la safety, l’accessibilité et l’image sérieuse.
Concrètement, ces véhicules constituent un lien entre la voiture et la moto, idéaux pour les citadins qui hésitent : ni trop encombrants, ni trop exclusifs.
Comparaison rapide : Tricity 300 et ses concurrents
| Modèle | Puissance | Poids | Prix d’appel | Caractéristique |
|---|---|---|---|---|
| Yamaha Tricity 300 ???????? | 28 ch | ~239 kg | ~8800 € | Standing Assist |
| Piaggio MP3 300 ???????? | 26 ch | ~225 kg | ~7999 € | Freinage ABS/ASR |
| Peugeot Metropolis ???????? | 35 ch | ~271 kg | ~9999 € | Smart Key |
Yamaha privilégie une approche d’innovation accessible, face à des concurrents souvent plus lourds ou plus coûteux. Sa position intermédiaire (ni bas de gamme, ni haut de gamme) reste visible dans l’offre.
En résumé, ce scooter s’adresse à ceux qui souhaitent optimiser leur sécurité sans trop de concessions sur le plaisir de conduire. Il ne s’agit pas du modèle le moins onéreux, mais il assure une sérénité d’utilisation et facilite l’accès aux conducteurs habitués à la voiture.
L’offre Yamaha se démarque par sa fiabilité, son confort quotidien et surtout son système Standing Assist, précieux pour affronter les embouteillages et les pavés. Pour un(e) citadin(e) désireux de basculer vers une mobilité agile sans stress, c’est une option crédible.
Le trois-roues penché pourrait bien constituer une direction privilégiée pour le scooter urbain. Nous continuerons à suivre son évolution et sommes ouverts aux retours d’expérience et avis, bienvenus en commentaires ➡️.
