Liquide de refroidissement : évitez ces erreurs coûteuses en identifiant bien la couleur

Lucie
Ecrit par Lucie

Lucie est une véritable passionnée d’automobile. Toujours à l’affût des dernières tendances, elle aime partager son expertise.

Le liquide de refroidissement se trouve sous notre capot et assure la santé du moteur. Pourtant, peu de personnes connaissent la signification de sa couleur. Rouge, vert, bleu, orange : chaque teinte correspond à une formule spécifique.

Mélanger sans précautions peut entraîner des coûts importants.

Voici les informations essentielles pour rouler en toute sécurité. ????????

L’importance du liquide de refroidissement pour le moteur

Un rôle central dans la protection du moteur

Le liquide de refroidissement protège le moteur de la surchauffe. Chaque combustion produit de la chaleur, et sans ce fluide, les dégâts sont assurés.

Ce liquide circule dans un circuit fermé autour du moteur. Il absorbe la chaleur excessive puis la dissipe via le radiateur.

Son absence mène à la surchauffe et à des coûts de réparation élevés.

La protection contre la corrosion

Ce liquide ne transporte pas seulement la chaleur. Il préserve aussi les composants internes du moteur de la corrosion et de la rouille sur le long terme.

La composition chimique change selon les modèles et les évolutions techniques des véhicules.

Les couleurs du liquide de refroidissement : que signifient-elles ?

La couleur reflète la composition et la durée de vie du produit.

Vert : adapté aux véhicules anciens

Le liquide vert, le plus traditionnel, contient principalement de l’éthylène glycol et des additifs minéraux. Il correspond aux moteurs d’ancienne génération (années 80 à 2000).

  • Avantages : facile à trouver, protège efficacement les pièces métalliques classiques.
  • Inconvénients : durée de vie plus courte (2 à 3 ans), inadapté aux moteurs modernes.

Rouge ou rose : performance et longévité pour les modèles récents

Ces liquides contiennent des additifs organiques qui prolongent la durée de vie jusqu’à 5 ans. Ils sont privilégiés par les constructeurs pour les véhicules modernes.

  • Avantages : protection longue durée, adaptée aux moteurs en aluminium et technologies avancées.
  • Inconvénients : compatibilité limitée avec les systèmes anciens, coût plus élevé.
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Bleu : une version plus respectueuse de l’environnement

Le liquide bleu utilise du propylène glycol, moins toxique et moins nocif. On le rencontre dans certains modèles européens, notamment chez Peugeot et Citroën.

  • Avantage : risque d’intoxication réduit en cas de fuite.
  • Inconvénient : rare en grande distribution, incompatibilité possible avec certains moteurs.

Orange : une solution hybride performante

Le liquide orange combine propylène glycol et additifs spécifiques. Il vise les moteurs récents fortement sollicités. Utilisé chez Opel, General Motors et certains constructeurs asiatiques.

  • Avantage : excellente protection contre la corrosion, durée de vie prolongée.
  • Inconvénient : prix plus élevé, compatibilité à vérifier selon le constructeur.

Mélanger les couleurs : une mauvaise idée ????

Les risques des mélanges

Mélanger des liquides de différentes couleurs ou compositions provoque des réactions chimiques indésirables. Cela diminue la qualité de protection et peut créer des dépôts ou de la boue.

Les conséquences possibles : surchauffe, corrosion accélérée, rupture prématurée du joint de culasse.

En cas d’incertitude

En cas de doute sur la couleur initiale, il est préférable de vidanger totalement le système avant de remplir avec un produit neuf. Consulter un professionnel reste conseillé.

Se référer au manuel constructeur reste impératif.

Entretien du liquide de refroidissement : conseils clés

Contrôles réguliers

  • Vérifier le niveau à froid tous les 3 mois ou avant un long trajet.
  • Contrôler que la couleur reste claire (verte, bleue, rouge ou orange selon le modèle) et que le liquide soit sans dépôt.
  • Un liquide devenu marron ou noir signale une contamination (huile, rouille).
  • Réaliser la vérification après un arrêt prolongé, moteur refroidi.
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Remplacement recommandé

  • Changer le liquide tous les 2 à 5 ans selon les recommandations du constructeur.
  • Prévenir est préférable à la réparation d’un joint usé par un liquide dégradé.
  • Un rinçage complet du circuit par un professionnel est conseillé si le liquide change d’aspect ou de texture.

Situations nécessitant un avis professionnel

  • Baisse rapide du niveau, signe possible de fuite ou joint défectueux.
  • Apparition de mousse ou mauvaise odeur du liquide.
  • Montée anormale de la température indiquée par la jauge.

Faire appel à un expert rapidement évite l’aggravation des problèmes.

Impact environnemental et alternatives écologiques ????

Les liquides traditionnels, notamment ceux à base d’éthylène glycol, contiennent des substances toxiques pour l’environnement.

Les produits « verts » ou « bio » à base de propylène glycol présentent un risque moindre, mais la compatibilité avec le véhicule reste un point à vérifier.

Il est important de se débarrasser de l’ancien liquide dans une déchetterie. Ne jamais le déverser dans la nature, sous peine de polluer et de nuire à la faune.

De plus en plus de garages proposent des solutions de collecte et recyclage gratuites.

Un geste responsable indispensable pour protéger l’environnement.

Mieux vaut investir dans un contrôle périodique plutôt que de subir une panne majeure ou de polluer inutilement. La couleur indique la composition : il faut respecter les préconisations.

De nombreuses marques commercialisent aujourd’hui des liquides prêts à l’emploi adaptés à chaque génération de véhicule, ce qui facilite le choix.

Et vous, avez-vous déjà constaté un liquide devenu trouble ou modifié ? Prêt à vérifier votre niveau à la prochaine ouverture du capot ? ➡️ À vos bidons !

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